Introduction :

En 2006 et 2008 sortaient successivement Rocky Balboa & John Rambo. Deux dates ô combien importantes puisqu'elles marquaient LE grand retour de Sylvester Stallone dix ans (!) après Copland. En 1997, le réalisateur James Mangold venait effectivement offrir à l'acteur américain l'une de ses plus belles prestations dans ce polar brut au casting étoilé (De Niro, Keitel...) avant que celui-ci ne disparaisse purement et simplement de la circulation. Un peu comme pour beaucoup de ses confrères et amis stars du cinéma d’action, tous liés à une époque désormais lointaine, le passage aux années 2000 ne s'est clairement pas fait sans douleur pour l'étalon italien. Cependant celui que l'on pensait fini décida, contre toute attente, de revenir sur le devant de la scène avec les deux personnages qui ont bâti sa carrière. Le voilà aujourd’hui considéré comme le doyen de ces papys qui continuent de faire de la résistance. Celui que JCVD appelle désormais « Monsieur Stallone » depuis Expendables 2 ! Bref, force est de constater que la morale de son personnage fétiche ROCKY n'a jamais été aussi authentique. Puis il paraît que l'heure est plus que jamais à la nostalgie à Hollywood.

Alors on ressort les anciennes figures emblématiques des années 70, les anciennes franchises, on reboot, on remake... Après tout, que l'industrie du cinéma américain continue de miser sur d’anciennes marques qui ont fait sa gloire en choisissant de les exhumer des années après ne date clairement pas d'hier. Rappelons que, des années 30 aux années 60, Hollywood a produit tout un tas de remakes quand, à côté, la série B s'est effectivement nourrie de tout un tas de séries, que ce soit dans le fantastique, dans le western, ou dans le film d'aventures. De nos jours le cycle continue et Hollywood mise en grande majorité sur ses valeurs sûres avec au menu ; des suites (Conjuring 2, Ninja Turtles 2, Insaisissable 2, Independance Day 2...), des remakes/reboots (Point Break, Jumanji...), le tout accompagné d’adaptations de supers héros (la liste est trop longue).

 

« Et CREED ? » au milieu de tout ça.

 

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